Création en cours

Texte et mise en scène Marie Recours-Bellessort
Avec Marie Recours-Bellessort, Mathieu Coniglio, Frédéric Souterelle, Edouard Michelon
Scénographie Mathieu Loez
Création lumière Julien Ménard
Costumes Louis-Antoine Hernandez
Durée 1h20

« Coup de coeur »
« Le cœur au fusil, écrit et mis en scène par Marie Recours-Bellessort, avec Mathieu Coniglio, Édouard Michelon, Marie Recours-Bellessort, Frédéric Souterelle, est inspiré d’une histoire vraie. Cette comédie originale raconte une histoire d’amour étonnante : un Juliette et Roméo sous Hitler ! »

L’œil d’Olivier

Résumé

Horace Greasley travaille comme barbier en Angleterre quand la seconde guerre mondiale éclate. Il entre dans l’armée britannique puis est envoyé combattre en France. Très vite, il est fait prisonnier et se trouve déporté dans un camp de travail.
Là, il rencontre la fille du directeur de ce camp, Rosa Rauchbach. Ils tombent très amoureux et vivent leur amour en cachette pendant un an mais un jour Horace est transféré dans un autre camp quelques kilomètres plus loin. L’histoire pourrait s’arrêter là mais les deux amants décident de continuer à se voir. Ainsi, pendant deux ans et demi, Horace s’échappera environ deux cents fois pour rejoindre Rosa.

Note d’intention (extrait)

Il y a quelques mois, je suis tombée par hasard sur un article consacré à Horace Greasley et cet article m’a donné l’impulsion pour écrire Le coeur au fusil. J’ai trouvé cette histoire folle, passionnante et j’ai eu immédiatement le souhait de la transposer en pièce de théâtre.

Inspirée par Le dictateur de Chaplin, La vie est belle de Roberto Benigni et Jojo Rabbit de Taika Waititi, j’ai voulu ancrer cette histoire dans le registre de la comédie dramatique.

Le burlesque et la farce, me permettent ici de souligner l’absurdité de cette guerre et de mettre en exergue le fanatisme, l’aveuglement et la barbarie qu’ont pu entrainer les idées d’Hitler et leurs mises en application.
Le rire, j’en suis convaincue, est un formidable allié pour panser les plaies de notre histoire, il aide à transcender les horreurs de notre passé. Ce texte est aussi pour moi l’occasion d’évoquer la résistance côté allemand à cette époque.

La question du corps est également très présente dans cette pièce et j’ai souhaité qu’il soit un enjeu majeur dans l’incarnation de cette écriture à travers des moments de théâtre gestuel et de danse.