Création en cours

Texte et mise en scène Romain Duquesne
Avec Grégoire Baujat, Maelia Gentil, Maëva Husband, Benoit Felix Lombard
Scénographie Mathieu Loez
Lumière François Duguest
Costumes Louis-Antoine Hernandez
Durée 1h25

Résumé

La famille Johnson rentre du marché de Noël. Jérémie, l’aîné, est très pressé à l’idée d’ouvrir ses cadeaux et tout spécifiquement sa voiture télécommandée Super Raptor que son tonton Claude lui a achetée. Mais ce n’est pas encore l’heure : « il faut attendre que le père Noël soit passé !»

Démarre alors un terrible conflit intergénérationnel absurde et jubilatoire. À mesure que la soirée dérape, le salon se transforme en véritable champ de bataille, et le rituel de Noël se transforme en fable déjantée sur l’autorité, la croyance et les valeurs de la famille.

Super Raptor est une comédie satirique qui décortique avec humour les traditions et les non-dits familiaux.

Note d’intention (extrait)

L’espace de jeu est un salon de Noël, typique des années 90. Canapé, fauteuil, sapin, bibelots, cadres, télévision cathodique. Tout est parfaitement rangé, chaleureux, décoré. Mais au fil de la pièce, ce décor va littéralement s’effondrer jusqu’à la destruction complète du cadre.

Cette scénographie en décomposition accompagne la crise du récit et révèle l’artifice de la représentation. Le public assiste à l’écroulement joyeux des conventions – de la maison, de la famille, du théâtre.

La pièce détourne les codes de la sitcom familiale : rires enregistrés, effets sonores, ruptures de ton. Le rire devient alors outil de manipulation, révélateur d’un conditionnement collectif.

Dans toute sitcom de Noël, il y a un moment de sagesse, une morale sucrée, une leçon sur le Bien. Ici c’est le Père Noël qui apparaît comme une figure absurde et toute-puissante, version pop de Dieu qui juge, récompense et punit.